A la réunion du Comité d'UNI Europa, Ludo McFerran, gestionnaire de projet "Safe at
Home, safe at Work", a rendu
compte de la manière dont en Australie, elles ont réussi à travailler avec les
organisations syndicales pour que des clauses concernant la violence domestique
soient inclues dans les conventions collectives de travail. Dans certaines conventions des jours de congé
avec ou sans rémunération selon les cas permettent aux femmes victimes de
violence d'effectuer entre autres des démarches liées à leur situation,
rendez-vous chez le juge, accompagnement psychologique, information vis-à-vis
de l'école des enfants, ...
En Espagne une Loi protège les femmes victimes de violence domestique
dans le cadre de leur travail, aménagement d'horaire, changement de poste de
travail ou de lieu de travail, possibilité de congé couvert par une allocation
de chômage,...
Dans de nombreux pays la situation de crise économique ne favorise
cependant pas le maintien ou le développement des moyens consacrés au
développement de la lutte contre la violence domestique. Même si les cadres législatifs sont
intéressants il n'est pas toujours facile de les utiliser dans la pratique.
Le département d'UNI égalité des chances propose à ses membres une série
d'outils pour travailler sur ces questions dans chaque pays.
http://fr.breakingthecircle.org/